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États-Unis : la criminalité explose-t-elle à Washington, comme l'affirme Donald Trump ?
États-Unis : la criminalité explose-t-elle à Washington, comme l'affirme Donald Trump ?

Le Figaro

time2 days ago

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États-Unis : la criminalité explose-t-elle à Washington, comme l'affirme Donald Trump ?

Le président américain, qui menace de «prendre le contrôle fédéral de la ville», doit tenir ce lundi une conférence de presse. Donald Trump tiendra ce lundi 11 août une conférence de presse avec pour objectif de «mettre un terme aux crimes violents à Washington». Depuis plusieurs jours, la capitale fédérale des États-Unis, dirigée par une maire démocrate, est la cible des foudres présidentielles. La semaine dernière, le président républicain a affirmé que Washington était une ville «crasseuse», «à la criminalité endémique» et «hors de contrôle». Le 6 août, le Potus a, une nouvelle fois, menacé de la fédéraliser et «d'avoir recours à la Garde nationale». L'agression, dimanche, d'un membre du Département de l'efficacité gouvernementale (Doge) est à l'origine de ces intimidations. Mais Washington est-elle devenue, comme l'affirme le locataire de la Maison-Blanche sur son réseau Truth Social sans donner de repères chronologiques, «l'une des villes les plus dangereuses au monde» ? Voire, d'après les mots de Stephen Miller, chef adjoint du cabinet de Donald Trump à la Maison-Blanche, «plus violente que Bagdad» ? Publicité Une baisse globale de la criminalité depuis 30 ans... Selon le département de la Justice américain, qui se fonde sur les chiffres du département de la police métropolitaine du District de Columbia (MPD), le service de police municipale de Washington, la criminalité violente dans la ville a atteint en 2024 son «plus bas niveau depuis trente ans». «Outre la réduction globale des crimes violents, les homicides ont diminué de 32 %, les vols ont diminué de 39 %, les détournements de voiture à main armée ont diminué de 53 % et les agressions avec une arme dangereuse ont diminué de 27 % par rapport aux niveaux de 2023, le district signalant le moins d'agressions avec des armes dangereuses et de cambriolages depuis plus de 30 ans», détaille un communiqué de presse publié début janvier 2025. Cette tendance, selon les données préliminaires du MPD publiées le 8 août dernier, semble se poursuivre. Entre août 2024 et août 2025, les crimes violents ont diminué à Washington de 26%. Dans le détail, les homicides connaissent une baisse de 12%, les abus de sexuels de 49%, les agressions avec une arme dangereuse de 20% et les vols de 28%. Les cambriolages, eux, baissent de 19%, quand les vols de voitures diminuent de 4%. Au total, toutes catégories confondues, les crimes baissent de 7% en un an sur la même période. ... Malgré une hausse des homicides ces dix dernières années Pour autant, leur nombre reste élevé puisque 15.456 infractions et crimes ont d'ores et déjà été recensés à Washington D.C. depuis le 1er janvier 2025. De même - et pour ne prendre que cet exemple - bien que le nombre d'homicides recensés dans la capitale fédérale américaine soit en nette baisse depuis 1990 (-61%), leur occurrence est en hausse ces dix dernières années : de 105 en 2014 à 187 en 2024 (+78%) avec un pic de 274 homicides en 2023. Avec de tels chiffres, Washington D.C. est en 2024 la quatrième ville avec le plus haut taux d'homicides pour 100.000 habitants, selon une étude de la Rochester Institute of Technology (RIT) publiée en février 2022. La capitale fédérale se classe derrière Saint-Louis (Missouri), la Nouvelle-Orléans (Louisiane) et Détroit (Michigan). Délinquance juvénile Dans ses récentes saillies, Donald Trump a aussi particulièrement ciblé la délinquance juvénile. «Des jeunes et des membres de gangs, certains âgés de seulement 14, 15 et 16 ans, agressent, agressent, mutilent et tirent au hasard sur des citoyens innocents, tout en sachant qu'ils seront libérés presque immédiatement (...) La loi à Washington doit être modifiée pour poursuivre ces 'mineurs' comme des adultes et les enfermer pour de longues périodes, dès l'âge de 14 ans», a-t-il écrit sur Truth Social le 5 août. Publicité Depuis 2020, le nombre de mineurs arrêtés à Washington D.C. augmente chaque année. Rien qu'entre 2023 et 2024, plus de 2000 hommes et femmes âgés tout au plus de 17 ans ont été arrêtés, rappelle NBC4 Washington. «Selon la police, les mineurs ont également représenté 51,8 % des arrestations pour vol en 2024. Environ 60 % des arrestations pour détournement de voiture effectuées [entre janvier et mars ] 2025 concernent des mineurs, a indiqué la police», ajoute la chaîne de télévision. Une problématique prise au sérieux par la municipalité qui a créé en avril dernier une unité ad hoc. L'édile Muriel Bowser a de même mis en place un couvre-feu cet été pour les mineurs jusqu'à 17 ans. «Rendre le district de Columbia sûr, beau et prospère» Toujours dans son objectif de réduire la criminalité à Washington, Donald Trump s'en prend également aux sans domiciles fixes de la capitale fédérale, à qui il a sommé de partir «loin» et «immédiatement» de Washington. Une rhétorique qui abonde dans le sens d'un décret signé en mars dernier qui a créé la «DC Safe and Beautiful Task Force» pour «rendre le District de Columbia sûr, beau et prospère». Ce programme comprend notamment le démantèlement des campements de sans-abri. Selon le rapport annuel du ministère du Logement, Washington se classait en 2024 au 15e rang des grandes villes américaines comptant le plus de sans-abri, avec plus de 5600 personnes recensées.

Les mentions des procédures d'impeachment retirées sur pression de Trump ? Ce musée nie
Les mentions des procédures d'impeachment retirées sur pression de Trump ? Ce musée nie

Le HuffPost France

time03-08-2025

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Les mentions des procédures d'impeachment retirées sur pression de Trump ? Ce musée nie

ÉTATS-UNIS - Circulez, tout va bien. Le Musée d'histoire américaine de Washington a réfuté ce samedi 2 juillet toute pression de l'administration Trump qui aurait conduit au retrait de références à certains des points les moins reluisants des mandats de l'actuel président américain. « Ni l'administration ni aucun responsable du gouvernement ne nous ont demandé de retirer le contenu de l'exposition », a assuré sur X la Smithsonian Institution, qui regroupe les principaux musées de la capitale fédérale et est actuellement visée par une reprise en main du gouvernement. Un lieu du musée est notamment ciblé : la section de l'exposition « La présidence américaine : un fardeau glorieux », inaugurée en 2000, qui mentionnait depuis septembre 2021 les deux procédures de destitution ayant visé l'actuel président lors de son premier mandat. La première avait eu lieu en décembre 2019 pour abus de pouvoir et obstruction au Congrès, après des pressions sur l'Ukraine pour nuire à Joe Biden, et la seconde en janvier 2021 pour incitation à l'insurrection, à la suite de l'assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump. Dans les deux cas, l'actuel président américain, mis en accusation par la Chambre des représentants, a été acquitté par le Sénat. Un retrait « temporaire », selon le musée Désormais, l'exposition fournit seulement des informations sur les procédures de destitution des présidents Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998, ainsi que sur Richard Nixon, qui aurait fait l'objet d'une procédure de destitution s'il n'avait pas démissionné en 1974. La Smithsonian Institution a expliqué que le panneau retiré avait été exposé de manière « temporaire » et « ne respectait pas les standards du musée en termes d'apparence, de localisation, de chronologie et de présentation en général ». « Il n'était pas cohérent avec d'autres parties de l'exposition et bloquait la vue d'objets dans la vitrine », a-t-elle ajouté. Elle a assuré que l'exposition serait « renouvelée dans les prochaines semaines pour refléter toutes les procédures de destitution ». « Révisionnisme historique » Selon le Washington Post, qui avait révélé l'affaire, ce changement était néanmoins bel et bien intervenu dans le cadre d'une révision du contenu mise en œuvre par l'institution, et ce à la suite de pressions exercées par la Maison Blanche. Cette dernière a notamment tenté de renvoyer la directrice de la galerie nationale d'art, avant que celle-ci ne démissionne en juin. Donald Trump a signé en mars dernier un décret exécutif visant à reprendre le contrôle du contenu des musées Smithsonian, accusés de « révisionnisme historique » et d'avoir mené au cours de la décennie passée un « endoctrinement idéologique » racial. Le décret de mars prévoyait également que J.D. Vance, membre du conseil d'administration du Smithsonian en tant que vice-président des États-Unis, soit chargé de « chercher à retirer toute idéologie inappropriée » de ces établissements.

États-Unis : une ancienne présentatrice de Fox News confirmée comme procureure de Washington
États-Unis : une ancienne présentatrice de Fox News confirmée comme procureure de Washington

Le Figaro

time03-08-2025

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États-Unis : une ancienne présentatrice de Fox News confirmée comme procureure de Washington

En mai, Donald Trump avait nommé Jeanine Pirro, 74 ans, procureure par intérim dans la capitale fédérale. Le président américain a largement puisé dans le vivier des animateurs de médias conservateurs pour recruter les membres de son administration. Le Sénat américain a confirmé samedi la nomination de l'ancienne juge et personnalité télévisuelle Jeanine Pirro au poste clé de procureure de Washington, faisant d'elle le dernier présentateur de Fox News en date nommé par Donald Trump à de hautes fonctions. Elle a été nommée procureure du district de Columbia par 50 voix contre 45, après une demande expresse de la part du président Donald Trump pour que le Sénat, dominé par les Républicains, travaille ce week-end pour approuver ses nominations. En mai, le président friand de télévision, qui a largement puisé dans le vivier des animateurs de médias conservateurs pour recruter les membres de son administration, avait nommé Jeanine Pirro procureure par intérim dans la capitale fédérale. L'impétueuse ancienne procureure de Westchester, dans l'État de New York, âgée de 74 ans, a été décrite par le président Trump comme appartenant à «une classe à part». Publicité Auteure de plusieurs livres en soutien à Donald Trump Elle s'est fait un nom en animant plusieurs émissions télévisées dont «Justice with Judge Jeanine» (justice avec juge Jeanine) diffusé pendant 11 ans sur Fox News, la chaîne préférée des conservateurs. Avec son poste de procureure de la capitale, l'un des plus importants du pays, Jeanine Pirro rejoint ainsi les rangs d'autres recrues pour de hautes fonctions au sein des chaînes d'information en continu. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a co-animé l'émission «Fox & Friends Weekend» et le secrétaire aux Transports Sean Duffy, a été candidat d'émissions de télé-réalité et co-présentateur sur Fox Business. Dick Durbin, le principal élu démocrate siégeant à la Commission judiciaire du Sénat, a déclaré que Jeanine Pirro «ne devrait jamais être une procureure américaine permanente». Durbin a fait état de la promotion par Jeanine Pirro de théories du complot concernant l'élection de 2020, que Trump a perdue face à Joe Biden. Elle faisait d'ailleurs partie des présentateurs vedettes cités dans une plainte en diffamation du fabricant de machines à voter Dominion, qui s'est soldée par le versement par Fox News de la somme faramineuse de 787,5 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites. Elle Pirro est l'auteure de plusieurs livres en soutien à Donald Trump.

Washington : un musée dément avoir retiré des mentions de Trump sous pression politique
Washington : un musée dément avoir retiré des mentions de Trump sous pression politique

Le Figaro

time03-08-2025

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Washington : un musée dément avoir retiré des mentions de Trump sous pression politique

L'exposition «La présidence américaine: un fardeau glorieux», inaugurée en 2000, mentionnait depuis septembre 2021 les deux procédures de destitution ayant visé l'actuel président lors de son premier mandat. Le Musée d'histoire américaine de Washington a réfuté samedi toute pression de l'administration Trump qui aurait conduit au récent retrait de ses expositions d'un panneau faisant référence aux procédures de destitution du président américain. «Ni l'administration ni aucun responsable du gouvernement ne nous a demandé de retirer le contenu de l'exposition», a assuré sur X la Smithsonian Institution, qui regroupe les principaux musées de la capitale fédérale et est actuellement visée par une reprise en main du gouvernement. La section de l'exposition «La présidence américaine: un fardeau glorieux», inaugurée en 2000, mentionnait depuis septembre 2021 les deux procédures de destitution ayant visé l'actuel président lors de son premier mandat. Publicité La première avait eu lieu en décembre 2019 pour abus de pouvoir et obstruction au Congrès, après des pressions sur l'Ukraine pour nuire à Joe Biden, et la seconde en janvier 2021 pour incitation à l'insurrection, à la suite de l'assaut du Capitole par les partisans de M. Trump. Dans les deux cas, Donald Trump, mis en accusation par la Chambre des représentants, a été acquitté par le Sénat. Des pressions exercées par la Maison Blanche Désormais l'exposition fournit seulement des informations sur les procédures de destitution des présidents Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998, ainsi que sur Richard Nixon, qui aurait fait l'objet d'une procédure de destitution s'il n'avait pas démissionné en 1974. La Smithsonian Institution a expliqué que le panneau retiré avait été exposé de manière «temporaire» et «ne respectait pas les standards du musée en termes d'apparence, de localisation, de chronologie et de présentation en général». «Il n'était pas cohérent avec d'autres parties de l'exposition et bloquait la vue d'objets dans la vitrine», a-t-elle ajouté. Elle a assuré que l'exposition serait «renouvelée dans les prochaines semaines pour refléter toutes les procédures de destitution». Selon le Washington Post, qui avait révélé l'affaire, ce changement était intervenu dans le cadre d'une révision du contenu entreprise par l'institution à la suite de pressions exercées par la Maison Blanche. Cette dernière a notamment tenté de renvoyer la directrice de la galerie nationale d'art, avant que celle-ci ne démissionne en juin. Donald Trump a signé en mars un décret exécutif visant à reprendre le contrôle du contenu des musées Smithsonian, accusés de «révisionnisme historique» et d'avoir mené au cours de la décennie passée un «endoctrinement idéologique» racial. Le décret de mars prévoyait également que JD Vance, membre du conseil d'administration du Smithsonian en tant que vice-président des Etats-Unis, soit chargé de «chercher à retirer toute idéologie inappropriée» de ces établissements.

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